Élyme dahurien

Description générale

L’élyme dahurien est une graminée cespiteuse vivace à vie courte et à racines peu profondes. Il a tendance à être une espèce moins utilisée même s’il s’établit rapidement. L’élyme dahurien et l’agropyre élancé sont classés dans le même genre.

Les tiges de l’élyme dahurien sont dressées et peuvent atteindre 100 à 150 cm (39 à 60 po) de haut. Les feuilles mesurent de 11 à 15 mm de large et présentent des veines proéminentes et lâches avec de longues gaines foliaires et entre-nœuds (130 à 235 mm ou 5 à 9 po). Les feuilles sont hautes sur la tige. La graine est généralement plus longue et plus large que celle du seigle sauvage de Russie, Psathyrostachys juncea, et a plusieurs arêtes de 10 à 20 mm (0,4 à 0,8 po) de longueur.


Type

Herbe apprivoisée.


Origine

Sibérie, Mongolie, Chine. Les variétés « James » et « Arthur » se sont développées au Canada.


Longévité

Moins de 5 ans. Faible persistance.

Utilisations

Pâturage, foin. L’élyme dahurien est principalement utilisé pour le pâturage à court terme ou le fourrage de foin, mais, en raison de sa capacité d’adaptation, de sa facilité d’établissement et de sa durée de vie plus courte, il peut avoir une certaine application dans la restauration. Il peut s’établir très rapidement.


Période d’utilisation optimale

Printemps, été. L’élyme dahurien peut être pâturé en continu, mais répond mieux au pâturage en rotation pour une repousse maximisée. L’élyme dahurien commence sa croissance tôt et doit être pâturé avant qu’il ne devienne grossier. Il peut être utilisé dans l’année de l’établissement, en particulier dans des conditions de site plus humides. Couper le foin au cap pour une meilleure appétence.


Récupération après utilisation

L’élyme dahurien repousse rapidement et peut être pâturé 2 à 3 fois dans la saison, selon la zone de sol.

Le rendement

Le rendement fourrager est comparable à celui de l’agropyre à crête dans les sites de la zone sud des Prairies.


Appétence/Valeur nutritive

L’élyme dahurien est assez appétent et a une bonne qualité fourragère lorsqu’il est en croissance. L’appétence diminue après l’épiaison. Contrairement au seigle russe, il ne se redresse pas bien après la coupe, bien que, lorsqu’il est coupé au stade immature, la qualité du foin puisse être aussi bonne que celle de l’agropyre à crête.

Tolérance à la sécheresse

Bonne tolérance.


Tolérance aux inondations

Résiste jusqu’à 4 semaines d’inondation au printemps. Tolère bien les sols humides.


Rusticité hivernale

Bonne rusticité. Courte durée de vie.

Préférence de texture du sol 

L’élyme dahurien peut être cultivé sur une large gamme de textures de sol.


Contrôle de l’érosion

L’élyme dahurien ne convient pas au contrôle de l’érosion.


Tolérance à la salinité

Haute tolérance.


Tolérance à l’acidité

Faible tolérance.


Tolérance alcaline

Tolérance modérée.

Graines par kg 

194 000 graines/kg (88 000 graines/lb)


Mélanges suggérés

Convient aux mélanges. L’élyme dahurien peut être associé à d’autres fourrages à courte durée de vie pour créer un peuplement temporaire. Sinon, utilisez l’élyme comme espèce de démarrage temporaire avec des fourrages à longue durée de vie qui prendront le relais lorsqu’il s’éteindra. L’élyme dahurien fait une certaine compétition dans un nouveau pâturage.


Facilité d’établissement

L’élyme dahurien s’établit facilement, bénéficie d’une excellente vigueur des semis et se révèle très compétitif avec d’autres cultures, telles que les légumineuses.


Compétitivité

L’élyme dahurien est très compétitif l’année de sa mise en place, mais devient moins compétitif au fur et à mesure que le peuplement vieillit. Il mourra en pâturage en moins de 5 ans. L’élyme dahurien n’est pas considéré comme envahissant.


Considérations de gestion

L’élyme dahurien est parfois semé en rangées larges ou en bandes perpendiculaires avec d’autres plantes vivaces à plus longue durée de vie pour fournir un fourrage supplémentaire la première année d’établissement. Gérer en vue d’une utilisation à court terme.

British Columbia Rangeland Seeding Manual, Saskatchewan Dryland Forage Species Adaptation Tool, USDA Plants Database, Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide, Alberta Forage Manual

Le seigle de Dahurie s’adapte à toutes les zones du Centre de l’Intérieur, mais il est moins adapté aux parties les plus sèches (semi-arides) de la zone des graminées en touffes.

Le seigle de Dahurie est adapté à toutes les zones de l’Intérieur sud, mais il est moins adapté aux parties les plus sèches (semi-arides) de la zone à herbes folles.

Le chiendent de Dahurie a une résistance à l’hiver modérée à élevée, mais peut mourir en hiver lors d’hivers très rigoureux. Des essais avec cette espèce aideraient à établir sa convenance pour être utilisée dans la région de Peace-Liard.

Sétaire rampante

Description générale

La sétaire verte est une graminée rhizomateuse à longue durée de vie et à maturation précoce. Elle est très adaptée aux zones riveraines humides, mais peut devenir envahissante en raison de sa longévité, de sa production prolifique de graines, de sa facilité de propagation (vent/eau) et de sa capacité rampante.

Les tiges de sétaire rampante peuvent atteindre 1 m de haut (3,3 pieds), avec des feuilles sur les tiges. Les feuilles sont lisses dessus et rugueuses dessous. Elles mesurent généralement 6 à 12 mm de large. Les rhizomes rampants sont très étendus et peuvent rapidement former un gazon épais. À mesure qu’un gazon s’épaissit, la production d’épis tend à diminuer. Les têtes de sétaire rampante ont une forme similaire à celles de la fléole des prés. Les graines sont noires et poilues à maturité et peuvent être transportées vers un nouvel emplacement par le vent ou l’eau.

La vulpin des prés est une espèce similaire, mais n’a pas de racines rampantes et les graines sont généralement de couleur gris clair. Les deux espèces peuvent se croiser.


Type

Herbe cultivée


Origine

Europe de l’Est, Eurasie


Longévité

Au moins 20 ans.

Utilisations

Foin, pâturage.


Période d’utilisation optimale

Printemps, été. La sétaire rampante peut être pâturée en continu ou en rotation, mais elle répond mieux au pâturage en rotation. Un pâturage intensif de petits enclos peut être nécessaire pour forcer le pâturage. La sétaire rampante commence sa croissance très tôt dans la saison. Couper le foin de sétaire rampante tôt, avant la floraison, pour optimiser le rendement et la qualité. À maturité, la diminution de l’appétence est une grande limitation de la sétaire rampante.


Récupération après utilisation

Nécessite un minimum de 45 à 60 jours de récupération après utilisation. La sétaire rampante repousse rapidement après utilisation lorsque l’humidité est disponible. Elle peut être broutée après la fenaison.

Appétence/Valeur nutritive

La sétaire rampante a un niveau moyen de nutriments digestibles totaux (TDN) de 65 % et un niveau de protéines brutes de 14-15 % à l’état végétatif. La sétaire rampante est plus appétissante pour le pâturage ou la fenaison avant l’épiaison. Le bétail évite de faire paître les plantes mûres.

Précipitations annuelles min/max (mm)

460mm / 1780mm


Tolérance à la sécheresse

Faible tolérance. Nécessite des sols humides.


Tolérance aux inondations

Résiste entre 2 et 5 semaines d’inondations printanières. Elle peut supporter des sols humides ou gorgés d’eau à l’année.


Rusticité hivernale

Bonne rusticité.

Préférence de texture du sol

La sétaire rampante est adaptée aux sols limoneux à argileux qui restent humides ou mouillés tout au long de la saison de croissance. On la trouve également sur les sols tourbeux et les muskegs.


Contrôle de l’érosion

Capacité élevée de contrôle de l’érosion. La sétaire rampante est efficace pour contrôler l’érosion dans les zones à forte humidité telles que les ruisseaux et les chenaux en raison de la propagation des rhizomes. Elle peut envahir les cours d’eau.


Salinité

Tolérance modérée. La sétaire rampante a la capacité de déplacer l’orge et la sétaire verte qui poussent dans les zones salines humides.


Tolérance à l’acidité

Tolérance modérée. La sétaire rampante tolère un pH du sol allant jusqu’à 5,5.


Tolérance alcaline

Tolérance modérée.

Graines par kg 

1 733 000 graines/kg (786 000 graines/lb)


Mélanges suggérés

La sétaire rampante mûrit tôt sur les sites humides, limitant ainsi les possibilités de mélange. Elle est souvent semée en monoculture. Le trèfle alsike peut s’avérer efficace dans un mélange. Les légumineuses, en général, peuvent ajouter de la qualité au peuplement.


Facilité d’établissement

Les graines de sétaire rampante sont petites, duveteuses et tolèrent les inondations. L’achat de semences enrobées rend le dosage et la distribution des semences plus cohérents. Non seulement la sétaire rampante a une vigueur de semis plus faible, ce qui peut rendre difficile le semis dans une zone plus humide, mais les semis ont aussi besoin de suffisamment de temps entre le semis et l’automne pour devenir bien enracinés et résistants à l’hiver.


Compétitivité

La sétaire verte est très compétitive une fois établie en raison de ses rhizomes puissants. La sétaire rampante peut déplacer la végétation indigène des terres humides, y compris le roseau alpiste.


Considérations de gestion

Les graines de sétaire rampante se déplacent le long des zones riveraines et des cours d’eau, se répandant en aval. La gestion dans les zones humides peut être difficile en raison des sols gorgés d’eau ou humides. La récolte lorsque les sols sont saturés peut entraîner un compactage du sol. Le pâturage ou la fenaison de la sétaire rampante au bon stade de croissance est important en raison de sa faible appétence après l’épiaison. Il convient de noter que, même si la base de données sur les plantes de l’USDA fait l’éloge de la sétaire rampante pour sa palatabilité tout au long de la saison, dans l’ouest du Canada, la palatabilité s’est avérée limitée, à moins que les peuplements ne restent végétatifs.

Saskatchewan Dryland Forage Species Adaptation Tool, USDA Plants Database, Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide, Alberta Forage Manual

Creeping foxtail is adapted only to moist or subirrigated areas in the Sub-Boreal Spruce, Sub-Boreal Pine-Spruce, Interior Douglas-fir and Interior Cedar-Hemlock zones.

Creeping foxtail is adapted only to moist or subirrigated areas in the Interior Douglas-fir and Interior Cedar-Hemlock zones.

Panic érigé

Description générale

Le panic érigé est une graminée vivace indigène de saison chaude. La production fourragère est particulièrement élevée pour cette espèce en raison de sa hauteur et de sa production de feuilles. Le type des hautes terres avec des caractéristiques plus ressemblantes à des grappes et des rhizomes plus courts est plus commun au Canada que les types des basses terres, qui sont fortement rhizomateux. Le panic érigé pousse de 60 à 150 cm (2 à 5 pieds) de hauteur. Il a des tiges érigées qui supportent de nombreuses feuilles et des graines abondantes. Une tache blanche chevelue peut se trouver là où la feuille s’attache à la tige. Les feuilles mesurent de 10 à 50 cm (4 à 20 pouces) de long et jusqu’à 1 cm (0,4 pouce) de large. Les feuilles sont généralement longues et plates, vertes, devenant dorées à l’automne. Les têtes de graines de panic érigé sont de grandes panicules ramifiées et étalées au sommet des tiges. Une abondance de graines propres, petites à moyennes, est produite chaque année. Les rhizomes courts aident à propager la plante végétativement.

Le panic érigé convient au broutage, à la production de foin ou à l’ensilage. Le rendement du panic érigé peut être relativement bon dans les régions comptant de 2 100 à 2 700 unités thermiques de croissance (UTC), et il est meilleur là où la saison est plus longue.


Type

Herbe indigène


Origine

Herbe indigène de l’est de la prairie mixte et de la prairie à herbes hautes de la Saskatchewan et du Manitoba. Des cultivars ont été développés.


Longévité

Au moins 10 ans (ensemencement). Elle peut vivre longtemps dans les peuplements indigènes.

Utilisations

Assainissement, pâturage. Historiquement, le panic érigé était utilisé pour le foin, mais sa faible appétence à maturité le rend moins adapté. Le panic érigé a été essayé dans certaines régions du Canada et des États-Unis comme biocarburant.


Période d’utilisation optimale

Été. Le panic érigé est une graminée de saison chaude et ne commence à pousser qu’au début de l’été. Il devient grossier rapidement à mesure qu’il mûrit. Le panic érigé a la capacité de produire une grande quantité de fourrage.


Récupération après utilisation

Nécessite un minimum de 60 à 80 jours de récupération après utilisation. Il se développe rapidement une fois sa croissance initiée. Laisser au moins huit pouces (200 mm) de plante croissance après le pâturage pour améliorer la résistance à l’hiver.

Appétence/Valeur nutritive

Le panic érigé devient désagréable après maturité. Au fur et à mesure que les têtes de graines émergent, la palatabilité diminue. Alors que la protéine brute est bonne au début de l’été (jusqu’à 15 %), elle peut chuter à moins de 4 % à la fin de l’été ou au début de l’automne. Lorsque de vieilles tiges rigides s’accumulent, elles ont une qualité inférieure et dissuadent l’utilisation du bétail. Le panic érigé a tendance à avoir de faibles protéines brutes et une faible digestibilité, et les taux de gain et d’ingestion des animaux sont modestes.

Précipitations annuelles min/max (mm)

305mm / 1525mm


Tolérance à la sécheresse

Faible tolérance.


Tolérance aux inondations

Le panic érigé peut tolérer jusqu’à cinq semaines d’inondation au printemps.


Rusticité hivernale

Rusticité moyenne. Les types indigènes des hautes terres sont plus robustes que les types des basses terres pour le climat canadien.

Préférence de la texture du sol

Le panic érigé est adapté aux sols limoneux (de terreau sableux à terreau argileux). Dans le climat canadien, les sols humides mais bien drainés sont préférés. Le panic érigé se trouve fréquemment dans les zones humides des peuplements indigènes.


Contrôle de l’érosion

Capacité modérée à contrôler l’érosion. Produit des rhizomes courts et une bonne couverture aérienne. Le panic érigé a été largement utilisé pour le contrôle de l’érosion et l’habitat faunique aux États-Unis et au Canada dans les années 1990.


Tolérance à salinité

Tolérance modérée.


Tolérance à l’acidité

Faible tolérance.


Tolérance alcaline

Tolérance modérée.

Graines par kg

858 000 graines/kg (389 000 graines/lb)


Mélanges suggérés

Planter avec une espèce indigène adaptée aux saisons chaudes et fraîches pour la récupération et le pâturage. Elle se reproduit par auto-ensemencement.


Facilité d’établissement

L’implantation du panic érigé n’a pas fait l’objet d’essais en parcelles dans l’est des Prairies. Canards Illimités Canada l’a inclus dans un grand nombre de ses plantations d’habitats indigènes.

Pour réussir la culture du panic érigé, il est essentiel de bien préparer le champ. Habituellement, il faut effectuer un ou deux passages secondaires de travail du sol, puis tasser la terre ou passer le cultivateur-tasseur. Quel que soit le type de sol, il est fortement recommandé de tasser celui-ci avant et après le semis. Comme les semences de panic érigé sont petites, il faut un semoir qui peut les positionner uniformément et à faible profondeur. Des sources américaines indiquent que les semis de panic érigé ont une faible vigueur, car ils poussent à partir de petites graines et ont une capacité mixte à s’enraciner rapidement. Un bon contrôle des mauvaises herbes est nécessaire pour l’établissement, car les espèces de mauvaises herbes de saison fraîche peuvent facilement supplanter le panic érigé (herbe de saison chaude). Un auto-ensemencement et une propagation par de courts rhizomes peuvent se produire.


Compétitivité

Le panic érigé n’est pas un concurrent sérieux les premières années, mais devient plus compétitif au fur et à mesure que le peuplement vieillit. Les graminées de saison fraîche sont à leur maximum de production lorsque le panic érigé commence à pousser.


Considérations de gestion

Le panic érigé est particulièrement sensible à une mauvaise gestion. Les systèmes de pâturage en rotation, qui permettent beaucoup de repos entre les périodes de pâturage, ont démontré que le panic érigé indigène (parmi d’autres espèces indigènes de saison chaude) peut devenir plus abondant dans un peuplement qui avait apparemment perdu l’espèce. Le pâturage au début de l’été ou la tonte des espèces de saison fraîche dans le mélange est susceptible de donner à cette graminée de saison chaude la possibilité de coexister avec des graminées agressives de saison froide. Le panic érigé initie sa croissance plus tard dans la saison que les graminées de saison fraîche, alors permettez une croissance adéquate des plantes avant le pâturage (au moins 30 cm de hauteur), mais avant que les têtes de graines ne se développent en août. Le panic érigé répond positivement à la fertilisation.

content reference: Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide, USDA Plants Database, Switchgrass Agronomy 2016 (Ontario), Grasses of Saskatchewan, AAFC data unpublished.Publication 30- OMAFRA

Fétuque des prés 

Description générale 

La fétuque des prés est une graminée vivace en grappe adaptée aux régions à fortes précipitations, mais elle manque de longévité en raison de sa moindre résistance à l’hiver et de sa susceptibilité au pâturage intensif. Elle est très proche de la fétuque élevée et peut être difficile à distinguer. Généralement, la fétuque des prés est moins persistante, plus courte et a des feuilles plus fines. Elle a la capacité de se croiser avec le ray-grass vivace et annuel.

La fétuque des prés est une graminée cespiteuse à rhizomes courts, atteignant jusqu’à 1 m (40 pouces) de hauteur, avec des tiges rondes mesurant entre 60 et 125 cm (24 à 50 po). Les feuilles, principalement basales, sont vert clair et présentent des limbes longs (jusqu’à 50 cm ou 20 po), étroits, aux extrémités cérées et avec des veines longitudinales. Le dessous des feuilles est brillant, les bords sont rugueux et le limbe mesure de 3 à 8 mm de largeur. Sa face supérieure est terne, tandis que la face inférieure est luisante. Le large collet n’est pas divisé, et les oreillettes arrondies mesurent de 0,5 à 1,5 mm de longueur, pouvant parfois ressembler à de petites griffes. La ligule est membraneuse et très courte. Les capitules se composent de 6 à 10 fleurs par épillet et se développent dans une inflorescence en mince panicule. Cette plante est pollinisée par croisement, peut s’hybrider avec d’autres graminées et ses graines se brisent facilement.


Type

Herbe cultivée.


Origine

Europe.


Longévité 

Au moins 5 ans.

Utilisations

Pâturage, foin, ensilage, stock. La fétuque des prés est mieux utilisée comme pâturage, car sa croissance est principalement basale.


Moment optimal d’utilisation

Printemps, été, automne, hiver. La fétuque des prés a été remplacée principalement par de nouvelles variétés de fétuque élevée qui ont la même adaptabilité et une meilleure production et longévité. Tête de foin. La fétuque des prés est mieux broutée en rotation, mais peut être pâturée en continu avec soin. Laisser au moins 10 cm (4 pouces) pour que la repousse se produise. Bon pour le pâturage d’été ou le stockage pour le pâturage d’automne et du début de l’hiver, puisque la qualité se maintient bien après les gelées de l’automne.


Récupération après utilisation 

Nécessite un minimum de 45 à 60 jours de récupération après utilisation. Si elle est fauchée, la fétuque des prés peut être pâturée ou stockée par la suite.

Appétence/Valeur nutritionnelle 

La fétuque des prés a un niveau moyen de nutriments digestibles totaux (TDN) de 61 % et un niveau de protéines brutes de 12,5 % à l’état végétatif. La fétuque des prés a une bonne appétence. La fétuque des prés demeure verte jusqu’à l’automne.

Précipitations annuelles min/max (mm): 

500 mm minimum.


Tolérance à la sécheresse 

Tolérance modérée. Elle est moins tolérante à la sécheresse que la fétuque élevée.


Tolérance aux inondations 

Résiste à 2 à 5 semaines d’inondations printanières. Elle résiste aux sols humides toute la saison.


Rusticité hivernale 

Rusticité moyenne. La longévité de la fétuque des prés est limitée par sa résistance à l’hiver.

Préférence pour la texture du sol 

Si la fétuque des prés pousse mieux dans les sols fertiles et profonds, elle tolère également les sols à drainage variable et peu fertilisés.


Contrôle de l’érosion 

Contrôle modéré de l’érosion. Elle peut servir d’espèce initiale dans les cours d’eau ou les canaux pour empêcher l’érosion, car elle ne freine pas le mouvement de l’eau.


Tolérance à la salinité 

Tolérance modérée.


Tolérance à l’acidité 

Tolérance modérée.


Tolérance alcaline 

Faible tolérance.

Graines par kg 

507,000 graines/kg (230,000 graines/lb).


Mélanges suggérés 

La fétuque des prés peut être utilisée dans des mélanges avec le trèfle Alsike, le lotier corniculé, la luzerne, la fléole des prés et le brome.


Facilité d’établissement 

Les semis de fétuque des prés peuvent bien s’établir au cours de la première saison lorsque la concurrence est gérée. Il est à noter qu’elle meurt facilement en hiver après l’année d’établissement. Pour un peuplement pur, il faut semer à raison de 20 à 25 kg/ha (18 à 22 lb/acre), à une profondeur de 1 cm (⅜ po); dans un peuplement mixte, réduire ce taux.


Compétitivité

La fétuque des prés a une capacité compétitive modérée. Dans l’ensemble, sa longévité est limitée dans des conditions hivernales froides.


Considérations de gestion 

Permettre un repos adéquat après la défoliation. La résistance au froid est sa principale limite, ce qui en fait une graminée peu utilisée dans l’Ouest canadien. Elle convient bien pour une rotation courte avec de bonnes espèces de graminées productrices pour le pâturage de fin de saison.

Saskatchewan Dryland Forage Species Adaptation Tool, USDA, Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide, Alberta Forage Manual

La fétuque des prés est adaptée aux zones plus chaudes et plus humides de l’épinette subboréale, du cèdre-épicea intérieur et du pin-épinette subboréal. Dans la partie sud de la région, elle s’adapte aux zones plus humides de la zone du sapin de Douglas intérieur, ainsi qu’aux zones irriguées et subirrigées de la zone de bunchgrass et aux parties plus sèches de la zone du sapin de Douglas intérieur.

La fétuque des prés est adaptée aux zones plus humides de la zone du sapin de Douglas intérieur, de la zone du cèdre-épicea intérieur, ainsi qu’aux zones irriguées et subirrigées de la zone de bunchgrass et de la zone du pin ponderosa, ainsi qu’aux parties plus humides de la zone du sapin de Douglas intérieur.

La fétuque des prés présente certaines caractéristiques d’adaptation adaptées à la région de Peace-Liard, mais une résistance moyenne risque de limiter son utilisation.

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Dactyle pelotonné 

Description générale 

Le dactyle pelotonné est un dactyle vivace très productif et très appétissant. Les systèmes racinaires sont étendus et fibreux avec une croissance en grappes distinctive. Les couronnes augmentent de taille au fil du temps grâce à la production de talles.

Les tiges mesurent 100 cm (39 po) de hauteur ou plus et se caractérisent par un aplatissement près de la surface du sol. De nombreuses feuilles basales sont produites, avec des feuilles lisses et pliées. Les jeunes feuilles ont des pointes en forme de bateau, tandis que les feuilles plus âgées ont des pointes effilées. Les feuilles sont douces, sans poils, de couleur vert clair à vert bleuté et peuvent atteindre jusqu’à 1 cm (3/8 po) de largeur.

Les limbes des feuilles sont longs et larges, et la panicule forme une touffe grossière. La coupe transversale de la tige est ovale. La gaine en partie divisée est verte au sommet et vert clair ou blanche dans la partie inférieure. Le limbe mesure de 5 à 12 mm (¼ à ½ po) de largeur et de 7,5 à 40 cm (3 à 16 po) de longueur. Il forme un « V » à la base, mais est plat et se termine en pointe fine au sommet. Son large collet vert jaunâtre est divisé par la nervure principale. Le collet ne possède aucune oreillette. La ligule membraneuse est blanche et en forme d’arête à son sommet. Les tiges mesurent de 90 à 150 cm (36 à 60 po) de hauteur. L’inflorescence est constituée d’une panicule formée de nombreuses touffes courtes et épaisses.

Les têtes de graines mesurent jusqu’à 20 cm (8 po) de long avec des épillets groupés. Les graines sont petites, mais légères, aristées et pailletées. Le dactyle pelotonné est répandu dans les champs, les prairies et les bords de routes dans les régions à fortes précipitations annuelles.


Type

Herbe cultivée.


Origine

Europe, Afrique et Asie. Variétés développées au Canada.


Longévité

Au moins 5 ans. La persistance du dactyle pelotonné est très dépendante de l’écosystème et de la variété.

Utilisations

Pâturage, ensilage, foin. Il peut être pâturé dans un système de pâturage en rotation ou en continu. Le dactyle pelotonné est également couramment utilisé pour l’ensemencement des bords de route, des débarquements de grumes, des pistes de débardage et des sites forestiers. Le dactyle pelotonné est à feuilles fines et ne résiste pas au pâturage mis en réserve à la fin de l’automne et en hiver.


Période d’utilisation optimale 

Été, automne. Il peut être pâturé à la fin du printemps une fois que les plants atteignent 20 à 25 cm (8 à 10 po) de hauteur, et à plusieurs reprises jusqu’à la mi-automne. Il peut être pâturé plus tard à l’automne, mais il faut le laisser accumuler des réserves à la fin de l’été et au début de l’automne. La fétuque des prés doit être coupée pour le foin au début de l’épiaison.


Récupération après utilisation 

Nécessite 30 à 45 jours pour la récupération. Une humidité et une fertilité adéquates sont nécessaires pour une récupération rapide. Dans la zone de sol brun foncé plus sèche, des périodes de récupération plus longues sont nécessaires. La repousse après la fenaison est souvent pâturée. Si le bétail est autorisé à paître en permanence dans le dactyle pelotonné, les taux de charge doivent être adaptés à la production afin qu’il soit pâturé légèrement et non pas trop près.

Appétence/Valeur nutritionnelle 

Le dactyle pelotonné est l’une des herbes cultivées les plus agréables au goût. Les protéines brutes varient de 13 à 15 % et la digestibilité est d’environ 67 % au stade végétatif. La qualité diminue rapidement lorsqu’il forme des têtes de graines. Le bétail pousse très bien sur le dactyle pelotonné et le recherche en peuplements mixtes.

Précipitations annuelles min/max (mm)

400 mm / 1650 mm.


Tolérance à la sécheresse 

Tolérance modérée. Le dactyle pelotonné est plus tolérant à la sécheresse que la fléole des prés, mais pas autant que le brome. Cependant, une fois la période sèche terminée, il peut récupérer rapidement.


Tolérance aux inondations 

Résiste à 1 à 2 semaines d’inondations printanières. Il s’adapte mieux avec des précipitations annuelles élevées.


Rusticité hivernale

Rusticité moyenne à bonne. La résistance à l’hiver dépend des conditions de la couverture neigeuse, de la hauteur des chaumes résiduels et de l’amélioration de la variété. La résistance à l’hiver du dactyle pelotonné a été bonne dans la région de Peace River, même avec une faible couverture neigeuse. La hauteur du chaume de report doit être d’au moins 20 cm (8 po) dans les régions plus froides. Dans la plupart des régions, il est conseillé de choisir une variété de dactyle pelotonné réputée pour sa rusticité.

Préférence pour la texture du sol

Le dactyle pelotonné convient aux sols limoneux à argileux avec une capacité de rétention d’eau élevée et se porte bien dans les zones à fortes précipitations.


Contrôle de l’érosion

Pas de contrôle de l’érosion.


Tolérance à la salinité

Aucune tolérance à la salinité.


Tolérance à l’acidité 

Tolérance modérée. Tolère des niveaux de pH du sol aussi bas que 5,0.


Tolérance alcaline

Faible tolérance.

Graines par kg

942 000 graines/kg (427 000 graines/lb).


Mélanges suggérés

Il est souvent incorporé en petite proportion dans des mélanges pour servir d’herbe plus productive pendant que d’autres s’établissent. Mélanger avec des légumineuses comme la luzerne, l’astragale cicer, le sanfoin, les trèfles, et d’autres graminées comme le brome, l’agropyre du Nord, la fétuque élevée, l’agropyre élancé, ou la fléole des prés. 


Facilité d’établissement 

Le dactyle pelotonné pousse sous forme de semis vigoureux qui s’établissent rapidement, sont tolérants à l’ombre et tolèrent une culture compagne ou une plante-abri. Par la suite, la croissance printanière est plus lente que celle des autres graminées. La viabilité des graines de dactyle pelotonné diminue rapidement pendant l’entreposage.


Compétitivité

Le manque de rusticité hivernale peut limiter la compétitivité dans les régions plus froides. Le dactyle pelotonné est généralement considéré comme non invasif. Dans les mélanges simples avec la luzerne, le dactyle pelotonné doit être semé à raison de 7 à 9 kg/ha (6 à 8 lb/acre). Dans les mélanges plus complexes, un taux de 3,5 à 4,5 kg/ha (3 à 4 lb/acre) est suffisant. Ses plantules sont vigoureuses et s’établissent facilement.


Considérations de gestion 

Le dactyle pelotonné réagit bien aux engrais azotés et est globalement plus productif avec le pâturage en rotation. Le dactyle pelotonné doit passer l’hiver avec suffisamment de résidus pour stocker les glucides dans la tige pour survivre. Laisser des résidus sur pied pendant l’hiver peut aider à augmenter la couverture de neige, ce qui est important pour isoler les couronnes. Sélectionnez des variétés connues pour leur résistance exceptionnelle à l’hiver.

British Columbia Rangeland Seeding Manual, Saskatchewan Dryland Forage Species Adaptation Tool, USDA Plants Database, Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide, Alberta Forage Manual

Le dactyle est adapté aux zones de l’épinette subboréale, du cèdre-épicea intérieur et du pin-épinette subboréal. Dans la partie sud de la région centrale intérieure, il s’adapte aux zones plus humides de la zone du sapin de Douglas intérieur, ainsi qu’aux zones irriguées et subirrigées de la zone de bunchgrass et aux parties plus sèches de la zone du sapin de Douglas intérieur.

Le dactyle est adapté aux applications en terres sèches dans les zones plus humides de la zone du sapin de Douglas intérieur, de la zone du cèdre-épicea intérieur, ainsi qu’aux zones irriguées et subirrigées de la zone de bunchgrass, de la zone du pin ponderosa et aux parties plus sèches de la zone du sapin de Douglas intérieur.

Le dactyle est adapté aux sites plus chauds et abrités de la région de Peace-Liard. Il est important de choisir des variétés reconnues pour leur résistance hivernale. Sur des sites marginaux, le dactyle peut ne pas être aussi compétitif que d’autres espèces et risquer de ne pas persister dans un peuplement.

Alpiste roseau

Description générale 

L’alpiste roseau est une graminée indigène vivace bien adaptée, à longue durée de vie et de saison fraîche, avec de nombreuses variétés apprivoisées. Elle pousse mieux dans les zones humides, mais peut également tolérer certaines zones humides des hautes terres. Cette herbe pousse souvent sur des sites humides et peut indiquer des conditions d’humidité élevée du sol où des inondations périodiques peuvent se produire. De vastes systèmes racinaires gazonnants sont produits par des couronnes sous la surface du sol. La plante peut sembler être groupée, mais produit en fait des rhizomes courts et de grand diamètre, qui produisent à leur tour de nouvelles pousses et racines.

Les tiges sont grossières et dressées, atteignant 250 cm (100 po) de hauteur. Les feuilles sont vert pâle, grandes, plates et larges jusqu’à 20 mm (3/4 po). Les épillets, disposés en grappes le long de la tige, produisent des fleurs violacées. Les graines se brisent très facilement et leur capacité de germination diminue peu après leur chute. Sélectionnez une variété d’alpiste roseau domestiquée avec de faibles niveaux d’alcaloïdes pour une appétence et une santé animale optimales.


Type

Herbe indigène. Herbe domestiquée (cultivars introduits).


Origine

Originaire d’Amérique du Nord. Les variétés utilisées au Canada proviennent d’Amérique du Nord et d’Europe. On pense que l’hybridation des types introduits et nord-américains a produit des plantes agressives dans le centre et l’ouest de l’Amérique du Nord.


Longévité

Au moins 10 ans.

Utilisations

Pâturage, foin, récupération. En tant qu’herbe à haut rendement avec une bonne repousse, elle peut être fauchée dans un système à deux coupes ou pâturée après la fenaison.


Période d’utilisation optimale 

Printemps, été, automne. Les peuplements établis peuvent être pâturés plusieurs fois au cours de la saison, s’ils sont maintenus à des stades de croissance végétative. Facile à gérer en pâturage tournant, et plus difficile à gérer en pâturage continu. Dès que l’alpiste roseau sort, les tiges mûrissent et deviennent grossières, entraînant une forte baisse de sa sapidité. Foin de la pousse à l’épi pour permettre la qualité et la repousse d’un système de fenaison à deux coupes.


Récupération après utilisation 

Laisser une repousse d’environ 30 cm (12 po) avant de regarnir légèrement. Les peuplements (formation de gazon) résistent à la circulation des animaux et à l’action des sabots, mais un pâturage serré peut ralentir la croissance.

Appétence/Valeur nutritive

Protéines brutes de 12 à 15 % et digestibilité variant de 55 à 65 % au début de la saison, mais les protéines et la digestibilité chutent considérablement plus tard dans la saison. Le moment d’utilisation est important avec l’alpiste roseau : au stade végétatif, l’appétence est élevée. Au fur et à mesure que les tiges se développent, la palatabilité diminue considérablement et la qualité chute. Utiliser des variétés sans alcaloïdes enregistrées au Canada pour éviter les problèmes de pâturage du bétail et de toxicité des alcaloïdes.

Précipitations annuelles min/max (mm)

350 mm / 1650 mm. Nécessite une humidité élevée du sol.


Tolérance à la sécheresse

Tolérance modérée.


Tolérance aux inondations 

Résiste à cinq semaines ou plus d’inondations et pousse bien dans les sols gorgés d’eau. Elle est mieux adaptée aux zones humides, mais peut pousser sur les hautes terres humides.


Rusticité hivernale

Bonne rusticité. Améliorée en permettant quatre semaines de repos du pâturage avant les gelées.

Préférence de texture du sol 

Convient le mieux aux sols limoneux et aux sols argileux, mais peut s’adapter à tout autre sol où l’humidité est disponible. On la voit le plus souvent dans les plaines inondables, les ruisseaux, les marécages et les zones riveraines. Elle peut être cultivée sur les hautes terres humides (sols noirs et gris).


Contrôle de l’érosion

Contrôle élevé de l’érosion. Un gazon épais et une grande capacité de compétition en font une bonne candidate pour le contrôle de l’érosion, en particulier dans les cours d’eau et les zones plus humides.


Tolérance à la salinité 

Légère tolérance.


Tolérance à l’acidité 

Haute tolérance. Tolère des valeurs de pH du sol aussi basses que 5,0.


Tolérance alcaline 

Tolérance modérée.

Graines par kg 

1 186 000 graines/kg (538 000 graines/lb).


Mélanges suggérés 

Semer avec des légumineuses tolérantes à l’humidité pour le foin ou le pâturage. Souvent semée en monoculture dans les plaines inondables ou les zones riveraines. Se mélange avec le lotier corniculé, le trèfle rouge pour les zones humides et le brome des prés et la luzerne pour la topographie vallonnée.


Facilité d’établissement 

Étant donné que les semis d’alpiste roseau ne tolèrent pas les inondations, l’ensemencement au milieu de l’été est optimal lorsque les niveaux d’humidité du sol sont plus faibles et que les risques d’inondation sont réduits. Les peuplements peuvent être minces les premières années, mais finissent par se remplir grâce à une forte croissance rhizomateuse. Les jeunes peuplements ne doivent pas être pâturés tant qu’ils ne sont pas bien établis et qu’ils n’ont pas développé un gazon dense. Lors de l’établissement de nouveaux peuplements, l’utilisation de semences généalogiques plutôt que de semences communes réduira les problèmes d’alcaloïdes en garantissant que les variétés sans alcaloïdes sont « fidèles à la variété ».


Compétitivité

Faible compétitivité dans les premières années, mais très compétitive et agressive une fois établie. L’envahissement dans de nombreuses situations est considéré comme modéré, car il peut s’échapper des pâturages et se propager dans les zones riveraines, les cours d’eau et les zones humides.


Considérations de gestion 

Rechercher de nouvelles variétés sans alcaloïdes pour le fourrage ou gérer soigneusement la période de pâturage pour éviter la toxicité des alcaloïdes chez les animaux. Surveiller les problèmes d’alcaloïdes dans les peuplements établis avant le développement de nouvelles variétés sans alcaloïdes, en particulier pendant le stress hydrique. Clôturer les zones plus humides avec de l’alpiste roseau séparément peut aider à garantir que ces zones sont correctement pâturées pour rester végétatives pour une appétence maximale. Les peuplements plus âgés des hautes terres peuvent être occasionnellement enrichis, coupés horizontalement ou taillés pour couper les racines et les rhizomes et stimuler une nouvelle croissance.

content reference: British Columbia Rangeland Seeding Manual, Saskatchewan Dryland Forage Species Adaptation Tool, USDA Plants Database, Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide, Alberta Forage Manual

Reed canary grass is adapted to all zones in the Central Interior where the site provides sufficent moisture, e.g., non-saline subirrigated meadows.

Reed canary grass is adapted to all zones in the Southern Interior if the site provides sufficent moisture; non-saline subirrigated meadows, for example.

Brome inerme 

Description générale 

Le brome inerme est une graminée vivace rampante à haut rendement, résistante au froid et de longue durée. Les racines sont profondes, fibreuses et très fines. Une fois établi, il développe des rhizomes rampants qui peuvent devenir liés aux racines. Les racines fasciculées profondes du brome inerme en font un bon choix pour les sols bien drainés ou secs. Le brome inerme est utilisé pour le fourrage, la réhabilitation des sites en bordure de route et le contrôle de l’érosion.

Les tiges peuvent atteindre 1,2 m (48 po) de hauteur. Les limbes des feuilles sont enroulés, glabres, grands et larges, jusqu’à 1,5 cm (1/2 po). Il y a souvent une constriction en « W » ou « filigrane » dans la feuille supérieure. Le brome inerme forme de longs capitules de 20 cm (8 po) de long avec 7 à 10 épillets et fleurs. Il est à pollinisation croisée et développe facilement des graines.


Type

Herbe apprivoisée.


Origine

Europe et Asie du Nord. Variétés développées au Canada.


Longévité

Au moins 20 ans. Le brome inerme est fortement naturalisé au Canada et se trouve dans les fossés, les bordures de champs, les forêts et les zones riveraines.

Utilisations

Foin et pâturage. Le brome inerme est également utilisé comme fourrage stocké dans les zones de sols gris et gris foncé et dans la région de Peace River où l’humidité est plus élevée et les températures plus fraîches. Le brome inerme est le plus couramment cultivé comme graminée pour le foin. Il est utilisé pour la réhabilitation des sites en bordure de route et le contrôle de l’érosion, et pour le fourrage dans les contextes de pâturage des terres forestières, mais il est de plus en plus évité dans de nombreuses régions en raison de sa nature envahissante.


Temps d’utilisation optimal 

Variable selon la région. Le brome inerme fournit un bon pâturage en début de saison et peut voir une bonne utilisation automnale. Dans les régions plus fraîches et plus humides, son utilisation hivernale est courante. La fenaison du brome inerme entre l’épiaison et la floraison offre un bon rendement et une bonne qualité. Une deuxième coupe peut être prélevée ou pâturée en assurant 15 cm (6 pouces) de croissance au gel.


Récupération après utilisation

Le brome inerme peut être pâturé en continu ou en rotation. La repousse est plus importante si le premier pâturage a lieu avant l’élongation de la tige.

Appétence/Valeur nutritionnelle

Très appétissant pour le bétail lorsqu’il est jeune. La palatabilité diminue une fois dirigée. Les valeurs nutritionnelles du foin sont généralement de 11 à 14 % de protéines et de 64 % de digestibilité.

Précipitations annuelles min/max (mm)

350 mm / 1500 mm.


Tolérance à la sécheresse 

Bonne tolérance. Les sécheresses dans les zones de sol noir et gris sont bien tolérées. Bien que le brome inerme survive bien à la sécheresse dans les zones de sol plus sèches, sa croissance est le plus souvent ralentie pendant les sécheresses extrêmes.


Tolérance aux inondations 

Résiste à 2 à 5 semaines d’inondations printanières. On le trouve souvent envahissant les zones riveraines.


Rusticité hivernale

Excellente rusticité. Le gazon lui permet de survivre à presque toutes les situations hivernales.

Préférence de texture du sol

Le brome inerme est adapté à tous les sols. Il donne le meilleur rendement sur les sols limoneux fertiles.


Contrôle de l’érosion

Excellent pour le contrôle de l’érosion. Le brome inerme forme du gazon.


Tolérance à la salinité 

Tolérance modérée. Lorsqu’il est semé dans des zones salines, le brome inerme poussera sur des parcelles et des marges avec des niveaux de sel inférieurs. Comme sa croissance contribue à abaisser les niveaux de salinité, il peut alors se propager et combler les lacunes.


Tolérance à l’acidité

Tolérance modérée. Le brome inerme tolère des niveaux de pH aussi bas que 5,5, mais est plus productif sur des sols dont le pH se situe entre 6,0 et 7,5.


Tolérance alcaline 

Tolérance modérée.

Graines par kg

315 000 graines/kg (143 000 graines/lb)


Mélanges suggérés 

C’est l’une des graminées les plus cultivées, souvent semée avec de la luzerne et de la fléole des prés, selon la région. La gestion du peuplement est essentielle pour maintenir le pourcentage souhaité de luzerne. Si elle est semée avec d’autres graminées, le brome inerme a tendance à les supplanter rapidement. Il est maintenant souvent remplacé par le brome des prés ou le brome hybride en raison de leur meilleure appétence et de leur nature moins compétitive.


Facilité d’établissement 

Le contact graine-sol est important lors de l’établissement du brome inerme, mais il est largement adapté à un large éventail de conditions de semis. Les graines de brome inerme germent facilement en semis solides, mais le peuplement prend du temps à s’établir et à s’épaissir la première année. La graine est « duveteuse » dans la nature.


Compétitivité

Forte compétitivité et caractère invasif.

Le brome inerme est inclus dans l’E-Flora BC 2011: Invasive, Noxious and Problem Plants of British Columbia (Plantes envahissantes, nuisibles et problématiques de la Colombie-Britannique). Il peut devenir envahissant sur les terres hautes et les zones humides.


Considérations de gestion 

Les peuplements de brome inerme répondent bien à la fertilisation et doivent être fertilisés pour favoriser et maintenir les légumineuses dans les peuplements mixtes. Envisager de semer un pourcentage plus élevé de légumineuses au départ, car le brome inerme se répandra et augmentera dans le peuplement avec le temps. Ce n’est pas un bon candidat pour le stockage pour une utilisation au début du printemps, car il ne maintient pas sa qualité alimentaire pendant l’hiver.

content reference: British Columbia Rangeland Seeding Manual, Saskatchewan Dryland Forage Species Adaptation Tool, USDA Plants Database, Alberta Forage Manual, Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide. 

Le brome inerme est adapté aux zones de l’épinette subboréale, du cèdre-épicea intérieur et du pin-épinette subboréal. Dans la partie sud de la région, il s’adapte à la zone du sapin de Douglas intérieur ainsi qu’aux zones irriguées et subirrigées de la zone de bunchgrass. Il est très persistant dans les zones où il s’adapte et peut envahir les communautés végétales natives de ces régions.

Le brome inerme est adapté aux applications en terres sèches dans la zone du sapin de Douglas intérieur, la zone du cèdre-épicea intérieur, ainsi qu’aux zones irriguées et subirrigées de la zone de bunchgrass et de la zone du pin ponderosa. Il est très persistant dans les zones où il s’adapte et peut envahir les communautés végétales natives de ces régions.

Ray-grass vivace

Description générale 


Le ray-grass vivace est une touffe de graminées vivaces à courte durée de vie et de saison fraîche. Le ray-grass vivace est le mieux adapté aux régions avec des étés frais, une humidité raisonnable sans sécheresse estivale et des hivers doux. Il est cultivé principalement comme plante annuelle dans l’ouest du Canada, mais comme plante vivace dans le sud de la Colombie-Britannique. Le ray-grass vivace est une plante vivace de courte durée qui se décline en variétés destinées à l’engazonnement, aux pâturages et à la production de foin. Par rapport aux variétés utilisées pour la production de foin, les variétés destinées aux pâturages produisent généralement des feuilles plus fines et des talles plus petites et plus nombreuses, et elles viennent à maturité plus tard en saison. Le ray-grass vivace produit un système racinaire fibreux peu profond, la majorité des racines se trouvant dans les 15 cm (6 po) supérieurs du sol. Il talle librement et produit un gazon dense.

Le ray-grass vivace produit une couverture dense de feuilles à croissance lente et des tiges pouvant atteindre 60 cm (24 po) de long avec un épi mince jusqu’à 30 cm (12 po) de long. Les feuilles sont vert foncé, étroites, glabres, en forme de quille et pliées quand elles sont jeunes. La surface inférieure est brillante et lisse, tandis que la surface supérieure est veinée et de couleur plus terne.

Il existe des types génétiques diploïdes et tétraploïdes (types à double chromosome souvent associés à une croissance plus vigoureuse mais moins de rusticité) avec une énorme variation de la taille des graines à la fois entre et au sein des types génétiques. Le ray-grass vivace de type gazon ne convient pas à l’utilisation fourragère, car il a une croissance lente et un faible rendement – il est mieux de choisir un ray-grass vivace de type fourrager. Des croisements entre le ray-grass vivace et les fétuques existent.


Type

Herbe cultivée.


Origine

Europe. Il est parfois appelé ray-grass anglais.


Longévité

Moins de 5 ans. Annuel dans la majeure partie de l’ouest du Canada. De courte durée dans le sud de la Colombie-Britannique.

Utilisations

Pâturage, foin. Le ray-grass vivace pousse rapidement, il est donc bien adapté pour une utilisation dans les pâturages, généralement dans le cadre d’un pâturage intensif à court terme et de pâturages fertilisés et irrigués. Il peut être fauché, mais il a tendance à pousser lentement et à sécher lentement.


Moment optimal d’utilisation

Printemps, été, automne. Le ray-grass vivace peut être utilisé plus de 2 mois après le semis. Le ray-grass vivace produit un fourrage de haute qualité, mais nécessite une bonne fertilité.


Récupération après utilisation

Nécessite un minimum de 30 à 45 jours de récupération après utilisation. Le ray-grass vivace peut être fréquemment pâturé près du sol et est adapté aux systèmes de pâturage en continu ou en rotation. Le ray-grass vivace nécessite des apports élevés d’engrais.

Appétence/Valeur nutritionnelle

Très agréable au goût, car le ray-grass vivace peut être l’une des graminées fourragères de la plus haute qualité pour le pâturage. Des précautions doivent être prises pour tester le fourrage à la recherche d’endophytes et d’une toxine appelée lolitrem B, en particulier si l’on alimente des pailles de graines de graminées vivaces provenant de variétés privilégiées par l’industrie du gazon.

Précipitations annuelles min/max (mm)

400 mm / 600 mm. L’USDA indique qu’il supporte jusqu’à 65 pouces par an.


Tolérance à la sécheresse

Mauvaise tolérance. Le ray-grass vivace est très intolérant à la sécheresse ou aux températures élevées.


Tolérance aux inondations

Résiste à 1 à 2 semaines d’inondations printanières. L’humidité est essentielle au succès du ray-grass vivace.


Rusticité hivernale

Faible rusticité. Il ne faut pas faire d’épandage d’azote après le mois de juillet sur les types fourragers de ray-grass vivace, car cela semble nuire à leur résistance à l’hiver, un problème en Ontario. Généralement cultivée comme une plante annuelle car elle n’est pas assez résistante à l’hiver.

Préférence pour la texture du sol

Sols limoneux à argileux. L’humidité ne doit pas être limitée.


Contrôle de l’érosion

Contrôle modéré de l’érosion. Le ray-grass vivace est souvent utilisé dans les mélanges de gazon et de conservation en raison de sa croissance verte rapide et de sa couverture végétale au début de l’année d’établissement.


Tolérance à la salinité

Légère tolérance.


Tolérance à l’acidité

Tolérance modérée. Le ray-grass vivace produit et prospère mieux sur des sols neutres.


Tolérance alcaline

Tolérance modérée.

Graines par kg

530 000 graines/kg (240 000 graines/lb)


Mélanges suggérés

Souvent semé en peuplement pur. Compatible avec la luzerne et les trèfles. Le ray-grass vivace peut être inclus dans un mélange d’érosion pour fournir une couverture rapide l’année de l’établissement.


Facilité d’établissement

Le ray-grass vivace est facile à établir. Il germe rapidement et peut être suffisamment vigoureux pour paître deux mois après la levée.


Compétitivité

Compétitivité élevée en raison de sa production à croissance dense. Faible invasivité.


Considérations de gestion 

Si l’objectif est un peuplement à plus long terme de ray-grass vivace, il devra être réensemencé souvent (ou ensemencé en parcelles), il nécessite une fertilité élevée et l’humidité ne doit pas être limitée – l’irrigation est bénéfique. Si l’irrigation est possible, il convient d’envisager un peuplement pur. Comme le ray-grass réagit bien à une fertilisation du sol en azote, les rendements obtenus peuvent justifier le coût de l’irrigation. Il ne faut pas faire d’épandage d’azote après le mois de juillet sur les types fourragers de ray-grass vivace, car cela semble nuire à leur résistance à l’hiver, un problème en Ontario. Le broutage ou la coupe des repousses automnales avant l’hiver atténue le risque que des moisissures nivéales se forment et endommagent le ray-grass. Lire attentivement les étiquettes des mélanges de semences pour comprendre si et quand le ray-grass vivace est inclus dans le mélange. Sélectionnez une variété de type fourrager avec une faible quantité d’endophyte.

British Columbia Rangeland Seeding Manual, Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide, USDA Plants Database, Alberta Forage Manual

Perennial ryegrass is adapted to the Sub-Boreal Spruce, Interior Cedar-Hemlock and Sub-Boreal Pine-Spruce zones. In the southern part of the Central Interior region, it is adapted to wetter parts of the Interior Douglas-fir zone and to irrigated and subirrigated areas in the Bunchgrass zone and drier parts of the Interior Douglas-fir zone.

Perennial ryegrass is adapted to dryland applications in the wetter parts of the Interior Douglas-fir zone, the Interior Cedar-Hemlock zone, and to irrigated and subirrigated areas in the Bunchgrass, Ponderosa Pine zones and drier parts of the Interior Douglas-fir zone.

Perennial ryegrass is sometimes grown in the Peace-Liard region, although some varieties may not be long lived. Choose a variety known for winter-hardiness, and consider seeding objectives.

Le Barbon de Gérard

Description générale

Native grass. Le barbon de Gérard, parfois appelé pied de dinde en raison de son capitule à 3 épillets, est faiblement rhizomateux. Le barbon de Gérard est une graminée vivace de saison chaude portant des tiges bleues-vertes de 4 à 8 pieds de haut. De longues feuilles vert clair à bleu-vert sont abondantes au niveau du sol et remontent la tige. La couleur d’automne est marron-beige .

Le barbon de Gérard est une graminée aux racines profondes qui possède parfois des rhizomes. Plus tolérant à la sécheresse que la plupart des graminées vivaces de saison chaude

Une gestion active pour maintenir de grands peuplements de barbon est important, car il s’agit d’une graminée désirable et agréable au goût.


Type

Herbe indigène.


Origine

Indigène de la prairie à herbes hautes (Manitoba).


Longévité

Longue.

Utilisations

Récupération, foin, pâturage.


Période d’utilisation optimale

Été, automne. Le barbon de Gérard commence à pousser plus tard au printemps. Paître plus tard en été (ou en dormance) pour maintenir la longévité et la production du peuplement. Au moins 4-8 pouces (10-20 cm) de chaume sur pied doivent rester après le pâturage


Récupération après utilisation

Le barbon de Gérard a besoin de températures chaudes pour une repousse rapide. La repousse du barbon de Gérard est également dépendante de l’humidité, du niveau de production de l’année précédente, de l’intensité de la défoliation et les réserves énergétiques des racines.

Appétence/Valeur nutritive

Le barbon de Gérard est très appétent. Il est préféré dans les peuplements indigènes aux autres graminées. Les protéines brutes du barbon varient de 7 à 12 % en été et sont très nutritives lorsqu’elles sont végétatives. la qualité et l’appétence du fourrage chutent à l’automne.

Précipitations annuelles min/max (mm)

305mm / 1400mm


Tolérance à la sécheresse 

Modérée.


Tolérance aux inondations

Tolère les sols saturés pendant environ une à deux semaines au printemps. Prospère même avec l’humidité de la saison de croissance.


Rusticité hivernale

Bonne résistance hivernale. Une défoliation intense ou un écrêtage en dessous de 4 à 8 pouces (10 à 20 cm) compromet la résistance à l’hiver du barbon.

Préférence de texture du sol

Le barbon de Gérard pousse dans un large éventail de conditions. Il convient parfaitement aux sols limoneux humides, bien drainés et fertiles. Des conditions de croissance chaudes sont essentielles pour la croissance du barbon des grands.


Contrôle de l’érosion

Capacité modérée à contribuer au contrôle de l’érosion principalement en raison de la capacité à retenir le sol et à le protéger de l’érosion éolienne.


Tolérance à la salinité

Légère tolérance saline.


Tolérance à l’acidité

Le barbon tolère un pH du sol aussi bas que 6,0.


Tolérance alcaline

Tolérance faible à modérée.

Graines par kg

317 000 graines/kg (144 000 graines/lb)


Mélanges suggérés

En tant que peuplement pur ou avec d’ autres espèces indigènes de saison chaude ou moins compétitives.

Les espèces indigènes suggérées sont l’agropyre de l’Ouest, l’agropyre élancé, l’agropyre vert, l’agropyre du Nord, le gaillet gratteron, le trèfle violet des prairies, l’agropyre des rives, l’agropyre fauve, le boutelou gracieux et l’asclépiade du Canada. Les mélanges d’espèces apprivoisées comprennent le sarrasin de Russie, l’agropyre élevé, l’agropyre intermédiaire, d’autres graminées apprivoisées et la luzerne ou le sainfoin.


Facilité d’établissement

Le barbon de Gérard a une bonne vigueur de semis. Le contrôle des mauvaises herbes et l’ensemencement au début du printemps sont importants pour un bon établissement. S’abstenir de récolter pendant l’année d’établissement et même la deuxième année profitera à long terme à la vigueur des peuplements. Ne convient pas aux semis dormants d’automne.


Compétitivité

Le barbon de Gérard est un piètre compétiteur lors de l’établissement ou lorsqu’il est pâturé en raison de sa grande appétence et de sa lente repousse. Le barbon de Gérard rivalise mal avec les graminées cultivées. C’est une espèce décroissante dans les prairies indigènes


Considérations de gestion

Un brûlage printanier de la saison de dormance stimule la nouvelle croissance du barbon de Gérard dans sa principale zone d’adaptation et diminue la concurrence des plantes de saison fraîche déjà en croissance. Gérer les graminées de saison fraîche pour réduire la compétition pour le barbon de Gérard, le cas échéant.

Dryland Forage Species Adaptation Tool, USDA Plants Database, Manitoba Forage Adaptation and Comparison Guide

Fétuque rouge traçante

Description générale 

La fétuque rouge traçante est une graminée vivace à longue durée de vie, robuste, à racines rampantes et de saison fraîche, importante pour son utilisation dans la stabilisation du sol, comme fourrage stocké, comme mélange pour l’industrie du gazon et comme culture de semence en régions fraîches et humides. Les systèmes racinaires de la fétuque rouge traçante sont fibreux avec de courts rhizomes. Les racines forment un gazon épais qui résiste à la circulation, mais elles sont moins denses que le brome lisse ou le pâturin des prés.

Les tiges mesurent jusqu’à 90 cm (35 po) de hauteur et sont souvent inclinées à la base. La fétuque rouge traçante produit principalement des feuilles basales. Les feuilles mesurent de 5 à 15 cm (2 à 6 po) de long. Les têtes de graines mesurent jusqu’à 15 cm (6 po) et les branches sont généralement dressées. Les épillets mesurent jusqu’à 15 mm de long et entre quatre et huit d’entre eux fleurissent, produisant des fleurs teintées de pourpre.

Les tiges mesurent jusqu’à 90 cm (35 po) de hauteur et sont souvent inclinées à la base. La fétuque rouge traçante produit principalement des feuilles basales. Les feuilles mesurent de 5 à 15 cm (2 à 6 po) de long. Les têtes de graines mesurent jusqu’à 15 cm (6 po) et les branches sont généralement dressées. Les épillets mesurent jusqu’à 15 mm de long et entre quatre et huit d’entre eux fleurissent, produisant des fleurs teintées de pourpre. Sa face supérieure est profondément côtelée, et sa face inférieure est luisante. Son collet étroit n’est pas divisé. Le collet ne possède aucune oreillette. Sa ligule membraneuse est très courte. Ses tiges sont presque rondes. Ses principales caractéristiques sont ses feuilles vert foncé filiformes et hérissées et la couleur brun rougeâtre des gaines de ses vieilles feuilles basilaires mortes (d’où son nom commun).


Type

Herbe cultivée.


Origine

Originaire d’Europe et d’Amérique du Nord. Variétés développées au Canada.


Longévité

Au moins 20 ans.

Utilisations

Pâturage, stockage, remise en état.


Moment optimal d’utilisation

Printemps, été, automne, hiver. La fétuque rouge traçante peut être pâturée en continu ou en rotation. Elle reste savoureuse et nutritive toute l’année. La couverture de neige peut restreindre le pâturage accumulé dans certaines zones, car sa croissance est lente. Laisser au moins 5 cm (2 pouces) pour que la repousse se produise.


Récupération après utilisation

Nécessite un minimum de 30 à 45 jours de récupération après utilisation. Ce temps est très variable selon les conditions d’humidité. La récupération est généralement bonne car les points de croissance sont souvent en dessous du niveau de pâturage, surtout s’ils ne sont pas pâturés en continu. Les essais de fourrage indiquent que le repos après un pâturage à la mi-juillet sur la fétuque rouge traçante devrait permettre une croissance adéquate pour une utilisation en stock. Gérez la fétuque rouge traçante avec un repos adéquat pour réduire les invasions de pâturin des prés du Kentucky.

Palatability/Nutritional Value

La fétuque rouge traçante est agréable au goût et conserve sa qualité toute l’année. Il contient en moyenne 61 % de nutriments digestibles totaux et 12 % de protéines brutes à l’état végétatif. La fétuque rouge traçante n’est pas seulement agréable au goût à l’automne, mais aussi en hiver, jusqu’au printemps. Lorsqu’elle est stockée, cette espèce a une nutrition adéquate pour une vache tarie gestante.

Précipitations annuelles min/max (mm)

700mm / 1775mm. Ne se comporte pas bien en cas de faibles précipitations, mais il est noté qu’il peut survivre en cas de précipitations minimales plus faibles (400 mm).


Tolérance à la sécheresse

Tolérance à la sécheresse moyenne à modérée.


Tolérance aux inondations

Résiste à 2 à 5 semaines d’inondations printanières ou de sols gorgés d’eau.


Rusticité hivernale

Excellente rusticité.

Préférence pour la texture du sol

La fétuque rouge traçante peut être cultivée sur une large gamme de sols tant que l’humidité est disponible. Il est le plus adapté aux sols sableux, limoneux et argileux dans les zones de sol noir et gris

La fétuque rouge traçante peut être cultivée sur une large gamme de sols tant que l’humidité est disponible. 


Contrôle de l’érosion

Contrôle élevé de l’érosion. Une bonne espèce pour contrôler l’érosion et souvent utilisée pour la revégétalisation des cours d’eau et des canaux car elle forme un gazon épais qui lie le sol, mais n’empêche pas le mouvement de l’eau.


Tolérance à la salinité

Tolérance modérée.


Tolérance à l’acidité

Haute tolérance.


Tolérance alcaline

Tolérance modérée.

Graines par kg

826 000 graines/kg (375 000 graines/lb)


Mélanges suggérés

Complémente la fléole des prés, le brome des champs, le dactyle pelotonné, le brome des prés, le trèfle rouge, le trèfle alsike, la luzerne et l’astragale cicer.

Complémente la fléole des prés, le brome des champs, le brome des prés, le trèfle rouge, le trèfle alsike, la luzerne et l’astragale cicer.


Facilité d’établissement

Les semis sont vigoureux et la fétuque rouge traçante est relativement facile à établir.


Compétitivité

La fétuque rouge traçante est compétitive dans les zones humides. Faible invasivité. Comme il tolère l’ombre, il peut rester productif avec des espèces fourragères plus hautes.


Considérations de gestion

Utiliser des taux de charge appropriés et permettre le repos après le pâturage. Le pâturin des prés peut envahir et dépasser les peuplements de fétuque rouge traçante si la gestion n’est pas envisagée. La fétuque rouge traçante peut augmenter en abondance si elle est ensemencée avec d’autres espèces moins compétitives dans un mélange de pâturage.

British Columbia Rangeland Seeding Manual, Saskatchewan Dryland Forage Species Adaptation Tool, USDA Plants Database, Manitoba Forage Adaptation Tables, Alberta Forage Manual

Creeping red fescue is adapted to the Sub-Boreal Spruce zone and wetter areas of the Sub-Boreal Pine-Spruce, Interior Douglas-fir and the Interior Cedar-Hemlock zones.

Creeping red fescue is adapted to wetter areas of the Interior Douglas-fir zone and the Interior Cedar-Hemlock zone.