L’agropyre à épi

Pseudoroegneria spicata

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Description générale

L’agropyre à épi, ou pâturin des champs, est une graminée indigène, vivace, à saison fraîche, avec des racines fibreuses, formant parfois des touffes pouvant atteindre 150 cm de large. Les tiges mesurent de 60 à 130 cm de hauteur, avec des feuilles étroites provenant principalement de la tige. Il se reproduit principalement par graines mais peut aussi se reproduire de manière végétative avec de courts rhizomes sur les sites plus humides. C’est une espèce importante dans les prairies de la Colombie-Britannique, se trouvant principalement dans le sud, le centre et le sud-est de la province. Son importance historique dans le développement de l’industrie du bétail en Colombie-Britannique est due à sa valeur pour le pâturage d’automne et d’hiver. C’est également un indicateur important de bonne condition écologique.


Type

Herbe indigène


Origine

Colombie-Britannique


Longévité

Longue durée de vie

Utilisation

Réhabilitation, pâturage. En tant que composant indigène important dans les prairies de Colombie-Britannique, le pâturin des champs est une espèce cruciale à considérer pour la réhabilitation et la restauration. Il fournit un fourrage précieux pour la faune et tous les types de bétail.


Période d’utilisation optimale

Peut supporter le pâturage durant toutes les saisons. Il est recommandé de laisser suffisamment de croissance avant de le pâturer au printemps. Un développement d’au moins 15 cm (6 po) ou l’atteinte du stade des 4 feuilles est conseillé. L’utilisation au printemps doit être différée ou alternée avec l’utilisation en automne tous les 2 à 3 ans. Les nouveaux peuplements doivent être bien établis (2 à 3 saisons de croissance) avant de permettre le pâturage.


Récupération après utilisation

Une défoliation répétée pendant la période de croissance printanière est susceptible de réduire la vigueur des plantes et d’entraîner la mortalité des plantes (voir McLean et Wikeem 1985). Une regénération adéquate est probable avec des pluies en fin d’été ou en automne si une utilisation appropriée (40–50 % de la croissance) est appliquée pendant la saison printanière.

Le rendement en fourrage variera en fonction de l’emplacement et de la composition du peuplement. McLean et Bawtree (1982) ont rapporté un rendement de 660 kg/ha (589 lb/acre) dans un peuplement mixte indigène (avec du pâturin à fil) sur un site de moyenne altitude (850 m) (2 789 ft) près de Kamloops, en Colombie-Britannique.

Appétence/Valeur nutritionnelle

Très appétant pour le bétail et la faune, et fournit un bon fourrage hivernal lorsqu’il est reposé pendant la saison de croissance. Les plantes restent vertes bien jusqu’en été. La protéine brute du matériel foliaire vert échantillonné en mai était de 15 %, tandis que le matériel séché échantillonné en novembre était de 3 % dans la région de Kamloops (McLean et Bawtree 1982).

Précipitations annuelles min/max (mm)   

200 mm / 500 mm


Tolérance à la sécheresse

Très tolérant à la sécheresse.


Tolérance aux inondations

Pas tolérant aux niveaux d’eau élevés, aux sols saturés ou aux inondations.


Rusticité hivernale

Préférable sur des sols de texture moyenne à grossière, mais se trouve également sur des sols de texture lourde à moyenne, à grossière.

Préférence de texture du sol

Le pâturin des champs se développe mieux sur des sols à texture moyenne à grossière, mais peut également être trouvé sur des sols à texture lourde à moyenne à grossière.


Contrôle de l’érosion

Le pâturin des champs peut offrir un certain contrôle de l’érosion sur les sites secs et perturbés où la végétation native est souhaitée, mais il n’est pas particulièrement reconnu pour ses capacités de contrôle de l’érosion.


Tolérance à la salinité

Faible tolérance.


Tolérance à l’acidité

Faible tolérance.


Tolérance à l’alcalinité

Non rapporté.

Graines par kg

331,000 graines/kg (150,139 graines/lb)


Mélanges suggérés

Devrait être semé avec d’autres espèces natives adaptées, plutôt qu’avec des espèces introduites plus compétitives.


Facilité d’établissement

Plus difficile à établir que d’autres pâturins natifs. La préparation du lit de semence suivie de la semence en ligne à des profondeurs de 0,6 à 1,27 cm (1/4 à 1/2 po) donne les meilleurs résultats, mais cette méthode est probablement inadaptée à la plupart des projets et conditions de site en Colombie-Britannique. La semence en diffusion est probablement plus applicable, mais l’établissement peut être lent et les résultats variables. Certains praticiens de la restauration en Colombie-Britannique ont utilisé des plantations végétatives ou de plants en godets. La semence de foin avec des matériaux végétaux locaux a été appliquée avec des résultats marginaux sur un projet de restauration dans le sud de l’Okanagan.


Compétitivité

Assez compétitif lorsqu’il est bien établi dans des communautés végétales naturellement présentes.


Considérations de gestion

Ne tolère pas le pâturage lourd et continu. Un système de pâturage avec repos ou rotation différée est recommandé pour maintenir cette herbe en bonne santé et vigoureuse.

BC Rangeland Seeding Manual, USDA Plants Database

Bluebunch wheatgrass is adapted to dryland range, restoration and reclamation applications where native species are desired in the low-mid elevation areas in the Bunchgrass and Interior Douglas-fir zones in the southern part of the Central Interior region.

Bluebunch wheatgrass is adapted to dryland range, restoration and reclamation applications where native species are desired in the low-mid elevation areas in the Bunchgrass, Ponderosa Pine and Interior Douglas-fir zones.