Galéga fourrager

Description générale

Le galéga fourrager (prononciation: guh-LAY-guh) est une légumineuse vivace. Il est rustique et tolère les sols acides. Elle peut persister plus de dix ans.

Le galéga fourrager a un grand système racinaire pivotant et se propage par stolons souterrains (rhizomes) et se reproduire par graines. Le galéga peut atteindre 150 cm (60 po) de haut. Les tiges primaires se plient aux nœuds. Les feuilles sont plus larges que celles de la luzerne, composées et fixées sur les tiges. Les fleurs sont bleu-violet et poussent en grappe allongée. La gousse produit cinq à huit graines en forme de haricot.

À ne pas confondre avec sa proche parente, la rue des chèvres (Galega officinalis). La rue de chèvre est toxique pour les ruminants.

Type

Légumineuse domestiquée.

Origin

Originaire de la région du Caucase en Europe et en Asie (Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan et sud de la Russie).

Longévité

3 à 10 ans. Le galéga est lent à s’établir; il n’est donc pas recommandé pour les rotations rapides où il sera cultivé pendant moins de trois ans.

Utilisations

Foin, ensilage.

Période d’utilisation optimale

Printemps, été, automne. Le galéga fourrager mûrit environ deux semaines plus tôt que la luzerne ou le trèfle rouge.

Récupération après utilisation

Le galéga fourrager convient pour jusqu’à deux coupes par an. Les chercheurs européens effectuant trois coupes rapportent parfois un rendement réduit.

Appétence/Valeur nutritive

Très appétissant pour les ruminants. Valeur alimentaire similaire à la luzerne ou au trèfle rouge.

Précipitations annuelles min/max (mm) :

Des essais à travers le Canada suggèrent que le galéga pourrait ne pas être productif dans le climat semi-aride des prairies centrales. 500 mm / 1550 mm

Tolérance à la sécheresse

Bonne tolérance à la sécheresse.

Tolérance aux inondations

Assez tolérant aux inondations, mais ne tolère pas les sols gorgés d’eau.

Rusticité hivernale

Très rustique. Des recherches européennes suggèrent que les variétés de galéga fourragers toléreront des températures de l’air aussi basses que -20 ° C sans couverture de neige et -40 ° C lorsque les couronnes sont isolées par la neige.

Préférence de texture du sol

Adapté aux sols humides de toute texture.

Lutte contre l’érosion

Le galéga fourrager est parfois utilisé en Europe de l’Est pour protéger les champs en jachère qui seront hors production pendant quelques années. Cependant, il est lent à s’établir, donc peut ne pas convenir aux sols à haut risque d’érosion.

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Tolérance à la salinité

Inconnue.

Tolérance à l’acidité

Tolère les sols acides au-dessus de pH 4,5. Se cultive mieux avec un pH supérieur à 6,0.

Tolérance alcaline

Jusqu’à pH 7,5

Graines par kg

111,000 à 181,800 graines/kg (50,455 à 82,635 graines/lb)

Mélanges suggérés

Les essais canadiens se sont déroulés uniquement sur des peuplements purs. Le galéga fourrager n’est pas très compétitif l’année de l’établissement. Des chercheurs estoniens ont réussi à semer du galéga avec de la fléole des prés ou du brome inerme.

Facilité d’établissement

Les semis de galéga poussent lentement au début, donc éviter les cultures d’accompagnement. La gestion des mauvaises herbes avant le semis est essentielle pour un établissement réussi. Un semis précoce améliore les rendements. Semer dès que les conditions du sol permettent de transporter l’équipement au printemps. Semer à un taux de 25-35 kg/ha (22,5-31,5 lb /acre) et à 1-2 cm (½ à ¾ po) de profondeur.

Compétitivité

Faible concurrent dans l’année d’implantation. Une fois établi, la capacité du galéga à se propager par les rhizomes aide à maintenir un peuplement épais.

Considérations de gestion

Le galéga fourrager nécessite son propre Rhizobium galegae spécifique inoculant pour fixer l’azote, qui n’est pas disponible au Canada au moment de l’autocueillette fourragère dans l’est du Canada. Certains chercheurs européens recommandent également de scarifier les graines pour améliorer la germination.